lundi 28 juin 2010

PLVS VLTRA

.................. le jour du départ, nous n'étions pas fiers ..............

Au compteur de l'incertitude, la voile atteint des scores plus élevés que la montagne.

Quelle que soit la course dans laquelle on s'engage, en montagne, on est rarement à plus d'une journée de l'abri le plus proche, des secours, ou de son lit douillet. On peut presque toujours faire demi-tour. Les grandes expéditions sont réservées aux alpinistes confirmés, ceux qui sont prêts à partir au bout du monde avec 40 kilos sur le dos.

Sur un bateau, le grand voyage est à la portée de tout le monde. Le moment du retour s'éloigne au fur et à mesure que l'on avance, dans l'espace et dans le temps. Au bout de quelques semaines, il parait si lointain qu'on finit par ne plus y penser, et l'aventure peut commencer pour de bon.