lundi 8 mars 2010

Nada mas

Les enfants qui jouent dans la jupe du bateau, les pieds dans l'eau scintillante, Susanna qui fait une sieste dans le cockpit, baignée de soleil, le vérin du pilote automatique qui, à intervalles réguliers, pousse ses petits grognements de voiture électrique, et moi qui fais les cent pas sur le pont, l'œil rivé sur le vrillage du génois et le creux de la grand-voile: le bonheur, sur un voilier, c'est un sentiment d'équilibre, précaire mais parfait.