
Au compteur de l'incertitude, la voile atteint des scores plus élevés que la montagne.
Quelle que soit la course dans laquelle on s'engage, en montagne, on est rarement à plus d'une journée de l'abri le plus proche, des secours, ou de son lit douillet. On peut presque toujours faire demi-tour. Les grandes expéditions sont réservées aux alpinistes confirmés, ceux qui sont prêts à partir au bout du monde avec 40 kilos sur le dos.
Sur un bateau, le grand voyage est à la portée de tout le monde. Le moment du retour s'éloigne au fur et à mesure que l'on avance, dans l'espace et dans le temps. Au bout de quelques semaines, il parait si lointain qu'on finit par ne plus y penser, et l'aventure peut commencer pour de bon.